Hier soir un article à l'occasion du nouveau salon du livre.
Il consacre même la une à ce sujet.
E-books : une page à tourner
Le 30e Salon du livre, qui ouvre demain porte de Versailles, dédie un espace aux nouvelles technologies en lien avec la lecture.
Les lecteurs français ne sont pas prêts à troquer leurs livres contre l'écran brillant d'un e-book.
Sources :
http://www.metrofrance.com/high-tech...iAxpb1zvmlhJw/
Les lecteurs français ne sont pas prêts à troquer leurs livres contre l'écran brillant d'un e-book.
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Corner les pages, casser le dos des livres sont de petits saccages que les lecteurs français ne sont pas prêts à troquer contre l'écran brillant d'un e-book. Du moins, pas encore.
Alors que le Kindle, e-book lancé par Amazon en 2007, s’est arraché à 3 millions d'exemplaires dans le monde, le marché français est encore très réduit, malgré des progrès techniques encourageants, notamment en confort de lecture.
"On est forcément réticent vis-à-vis d’un objet qui n’a pas d’âme", analyse Laetitia Amar, éditrice chez Michel Lafon. Spécialiste en littératures étrangères, elle a édité Level 26, le polar "avec bonus internet" du créateur des Experts, Anthony Zuiker.
"Mais la révolution numérique arrivera en France, peut-être dans 5 ans, dans 10 ans, ou plus vite que prévu ! Nous, éditeurs, on se prépare, on commence à négocier les contrats pour les droits numériques."
Le succès des e-books aux Etats-Unis s’explique par des habitudes de lecture différentes et mouvantes. "Pour les Américains, découvrir un livre, c’est aussi mettre un CD dans sa voiture. Le Kindle est pratique, il reproduit un peu les sensations de tourner une page avec le doigt, ça a convaincu beaucoup de lecteurs grand public. J’attends beaucoup de voir ce que va donner l’iPad ; ils ont su révolutionner le téléphone, peut-être vont-ils aussi révolutionner le livre?"
En France, même s’il est encore impossible de télécharger des livres, on creuse les romans à réalité augmentée. Michel Lafon sortira en novembre un roman de Tim Kring, le créateur de Heroes, qui lui aussi s’accompagnera de tout un univers sur internet.
"La révolution numérique pourrait venir des créateurs de la télé, qui ont plus l’habitude de l’image. Plaquer un contenu pour seulement le mettre en numérique ne sert à rien, il faut quelque chose en plus."
Détail d’importance : le numérique ne se prête pas forcément à tous les genres littéraires. "Un bon pavé de l’été, on ne le lit pas sur son iPhone, poursuit Laetitia Amar, on a besoin de vivre un peu avec. Pour la littérature Kleenex, oui, il n’y a pas de problème, ou alors pour les livres avec beaucoup d’action, c’est tout à fait adapté aux thrillers par exemple. Mais pour les "vraies" histoires, non."
Alors, lire Belle du Seigneur sur écran, ce n’est pas pour demain ? "Bien sûr que non, et heureusement (rires) ! Les grands classiques ne sont pas lisibles sur écran. Quand un auteur réussit à nous transporter, on veut en garder une trace. Avoir le livre dans sa bibliothèque, ce n’est pas comme un fichier. Un affect se crée, et je ne vois pas comment on pourrait le reproduire avec un livre numérique."
Nouveau marché, nouveaux lecteurs : l’édition se tient prête face aux e-books. Tout en continuant d’imprimer de bons gros livres où l’on pourra laisser des miettes ou des traces de doigts.
Sources :
http://www.metrofrance.com/high-tech...iAxpb1zvmlhJw/
Je vais essayer de chopper le pdf du journal...
Ah tiens c'est pratique on peut le voir ici.
http://readmetro.metrofrance.com/
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