Salut vice-versa,
C'est vrai que certains livres que nous avons détestés, peuvent nous avoir émus ou impressionnés.
Toutefois, en ce qui me concerne, je ne m'acharne jamais: si le livre me déplaît, je ne me rend jamais jusqu'au dégoût. Bien entendu, durant mes études il y a eu des textes un peu pénibles qu'il fallait lire, mais en ce qui concerne la littérature seul un Balzac (quelques Sartre peut-être

) m'a ennuyé: la chance quoi. Et puis, il faut qu'un récit me surprenne intelligemment, me sorte de ma routine intellectuelle, je suis donc prêt pour cela à quelques compromis.
En passant, tu es l'une des rares personnes que je connaisse a avoir été dégoûtée par
L'écume des jours, un récit tellement fleur bleue, étonnant dans sa naïveté si on le compare, par exemple, à L'arrache-coeur. Puis-je te demander pourquoi? Le style, l'imagination débridée, les transpositions métaphoriques?
Merci (avec un peu de Karma...) de ta participation ici.