Effectivement je vous le concède aisément, le marché n'est encore qu'un marché de niche. Après tout c'est normal. Jusqu'à présent à part de très rare exceptions, les seuls ouvrages disponibles étaient ceux du domaines publics ou ceux de langue anglaise. Et nous savons très bien, que nous sommes peu a lire l'anglais. Bon nombre de mes proches qui sont de gros lecteurs, m'ont avoué avoir hâte de passer à l'étape eReader (quelque soit la marque retenue), mais ne le feront que lorsque l(offre disponible en Français sera bien plus étendue.
Je suis également d'accord avec vous, certains coûts affairant a la numérisation et à la création des ebooks n'apparaissent pas dans la chaine du livre telle que nous la connaissons actuellement. Cependant ces coûts m'apparaissent de très loin être inférieurs a ceux de la réalisation, de l'impression et de la distribution d'oeuvres imprimées. LEs économies faites sur ces postes devraient permettre de baisser considérablement les couts de reviens des ebooks. Après tout, pourquoi certaines plateformes Américaines parviendraient à proposer très régulièrement des oeuvres à -30, -40, parfois -50% aux USA, si cela n'était pas possible de la même manière en France ?
Nico à raison, faites confiance a Sony et au Lobby des fabriquants de hardware qui ne tardera pas a se mettre en place, pour faire pression sur les éditeurs afin que ceux ci fournissent une oeuvre au prix adaptée a sa forme.
Cela ne m'a jamais poser de problèmes de payez 25 ou 30 euros un livre broché, 10 ou 15 euros un livre de poche, car je conçois les couts affairant a la création, à l'impression et à la distribution. Cela m'est par contre plus difficile a concevoir dans le cas d'une oeuvre dématérialisée.
Et comme je le dis dans mon billet, si certains peuvent justifier le maintien de ces couts par des services ajoutés pourquoi pas, dans le cas contraire, je n'y verrai pour ma part qu'une tentative un peu facile de doubler des marges sommes toutes déjà confortable. J'y vois aussi la possibilité d'associer les auteurs à ces gains substantiels. Après tout ce sont souvent les plus mal lotis dans l'histoire. Je perçois assez mal la différence de traitement entre un auteur qui passes des mois, parfois une année a créer et rédiger une oeuvre et qui ne perçois au final que de 8 à 10% du prix de vente, alors que les libraires (même si j'en adore vraiment certains, qui font un boulot incroyable), émargent à prêt de 30% pour servir d'intermédiaire. Ca peux encore se concevoir dans le cadre d'une oeuvre physique qu'il faut stockée et présentée dans un espace commercial. Cela ne se justifie plus lorsqu'il s'agit de présenter un fichier sur un site internet.
A l'heure actuelle on vois parfois certaines énormités. Comme des Ebooks vendus à 10 ou 15% moins cher qu'un livre broché, alors qu'existe simultanément sur le marché une édition de poche à 50% du prix de ce même livre broché.
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