--- La Mer, de Jules Michelet ---
"Les deux plages demi-circulaires, de Royan et de Saint-Georges, sur leur sable fin, donnent aux pieds les plus délicats la plus douce promenade qu’on prolonge sans se lasser dans la senteur des pins qui égayent la dune de leur jeune verdure. Les beaux promontoires qui séparent ces plages, et les landes de l’intérieur vous envoient, même de loin, des salubres émanations. Celle qui domine aux dunes est quelque peu médicale, c’est l’odeur miellée des immortelles, où semblent se concentrer tout le soleil et la chaleur des sables. Aux landes, fleurissent les amers, avec un charme pénétrant qui réveille le cerveau, ravive le coeur. C’est le thym et le serpolet, c’est la marjolaine amoureuse, c’est la sauge bénie de nos pères pour ses grandes vertus. La menthe poivrée, et surtout le petit oeillet sauvage, ont les parfums les plus fins des épices de l’Orient."
Je crois que je vais plonger dans ce récit de tempêtes et d'espaces salés.
Une occasion aussi pour rappeler le site imprégné de passion et d'intelligence de "publie.net", ici :
http://www.publie.net/tnc/spip.php?article135