Washington entérine le plan Paulson ; la France accueille un mini-sommet européen
Il en faudra plus pour ramener la confiance sur les marchés et éviter une phase de récession à l'économie américaine. Telle était la réaction dominante au lendemain de l'adoption à Washington, vendredi 4 octobre, du plan Paulson destiné à secourir le système financier américain. Maintenant voté par les deux Chambres du Congrès, le plan du secrétaire au Trésor, Henry Paulson, prévoit un engagement de l'Etat de 700 milliards de dollars.
Cette somme permettra de reprendre aux banques la montagne de " crédits toxiques " qu'elles ont accumulés en spéculant sans fin sur le marché immobilier américain. L'ensemble de la classe politique l'a jugé comme étant une étape nécessaire à l'assainissement financier, mais insuffisante pour empêcher la récession.
A Paris, Nicolas Sarkozy réunissait samedi un mini-sommet européen, avec le même objectif : rétablir la confiance sur les marchés et dans l'opinion.