Et .odt dans tout ça ?

[NicolasR]

C’est marrant, j’en discuté récemment avec Zelda_Pinwheel, qui me disait elle aussi qu’il ne faut pas d’indentation au para juste après un titre… Et je viens de regarder dans des bouquins de vie pratique que j’ai juste sous la main, et ils sont pas indentés, en effet.

[eBookLuke]

Originally Posted by NicolasR

C’est marrant, j’en discuté récemment avec Zelda_Pinwheel, qui me disait elle aussi qu’il ne faut pas d’indentation au para juste après un titre… Et je viens de regarder dans des bouquins de vie pratique que j’ai juste sous la main, et ils sont pas indentés, en effet.

quod erat demonstrandum

You can write a book as you want, but there are some traditional rules that is good practice don't break. These are in example, in addition to the indent rules, the adoption of few font faces (or even better, just one) along the book, use of serif fonts, more margin at the bottom than at the top, and many other.
Please note that these rules are not laws, anyone can break these rules intentionally (like in futurist poetry). But if you do it unintentionally, your book can appear like a non-professional work to the eyes of experienced readers.
Unfortunately, there is a wide misuse of the text formatting in the web pages, usually not written with the supervision of an expert typographer.

So, I say to all ebook makers: please, strictly follow the traditional rules used for centuries in the paper books! Don't loose years of study of our ancestors that rendered the reading experience a plaisir!

Luke

[glin]

Originally Posted by Coolmicro

Par ailleurs, j'ai étudié le code et la css, et je dois rendre hommage à eBookLuke, c'est un modèle de clarté, et donc facile à modifier (taille des titres de chapitres par exemple), sauf pour la question des indentations qui ne pourra être réglée qu'en tirant l'info de chaque paragraphe de l'odt lui-même.

Là je suis d'accord avec le point de vue de l'auteur de W2E, eBookLuke, tel qu'il est explicité dans le message précédent : comme je l'ai suggéré plus haut, pour créer des livres électroniques, il faut, il me semble, des règles par défaut qui se conforment aux normes classiques (à condition qu'il soit possible de les enfreindre, de façon délibérée, mais pour une bonne raison et non pas simplement pour reproduire systématiquement un .odt d'origine qui peut parfaitement être mal conçu sur tel ou tel point particulier).

Ceci me fait revenir à ma suggestion initiale (premier message de ce fil) : pour lire correctement de simples documents .odt n'ayant pas le statut de livre et ne visant nullement à avoir un tel statut un traitement direct du .odt par la liseuse pourrait alors être utile. W2E convertit en livres des documents .odt, c'est remarquablement utile, mais les .odt ne sont pas du tout nécessairement des livres et on peut aussi avoir besoin de lire des documents .odt n'ayant pas le statut de livre sur sa liseuse, dans leur format d'origine, alors même qu'il n'y aurait guère de sens à les convertir en livres électroniques.

W2E est un remarquable outil de création de livre électronique à partir d'un document .odt, c'est utile. Permettre de lire sur une liseuse, sans les convertir, en respectant styles et formats au plus près, des documents .odt n'ayant pas le statut de livre serait utile aussi. Mais il est essentiel d'être conscient que ce sont deux objectifs complètement différents.

[NicolasR]

Perso, ça ne me dérange pas qu’un logiciel de création d’epub choisisse de NE PAS respecter le doc d’origine et d’appliquer à la place des règles de typographie plus classique.
Par exemple l’espace blanc entre les paragraphes qu’on trouve dans le style Normal ou Corps de texte des Word ou OOo Writer, c’est peut-être agréable sur un moniteur quand on travaille sur un traitement de texte, pour se clarifier les idées, mais quand on lit sur une liseuse, qui tend à reproduire l’impression du papier, c’est vite dérangeant et ça n’a pas lieu d’être dans un epub (j’avais soulevé cette question sur la liste d’EBG, déjà).
Il faut juste le savoir, et choisir son logiciel en conséquence, mais je reconnais tout-à-fait à un développeur le droit, et la légitimité de faire ça. Sinon, ça reviendrait un peu à dire à un imprimeur ou à un éditeur qu’on tient absolument à ce que le texte imprimé soit comme dans le tapuscrit rendu par l’auteur : c’est pas possible, chacun son métier et chacun le connaît, a priori, mieux que l’autre.
Donc, je suis d’accord avec EbookLuke.